Quelques mois après la première apparition du SARS-CoV-2 D614G, le virus a commencé à muter. Ces différentes mutations ont donné plusieurs variants dont le variant anglais. Informez-vous sur la létalité ou non du virus.
Qu’est-ce que le variant anglais ?
Le variant anglais ou B1.1.7, est apparu en Angleterre, à la fin du confinement sécuritaire de quatre semaines, qui prenait fin en décembre. En effet, après ce confinement au cours duquel les cas de coronavirus devaient diminuer, une recrudescence s’est fait remarquer, surtout dans la région de Kent. Des séquençages génomiques ont donc été réalisés dans le Kent. À la suite desquelles, « Ils ont commencé à regarder ça et ils se sont rendu compte qu’il y avait un variant qui commençait à se propager » : le B.1.1.7. Ce variant devient très vite l’un des plus virulents, avec près de 17 mutations significatives et une propagation très rapide.
Quels sont les résultats des études réalisées ?
L’apparition de ce virus a suscité beaucoup d’intérêt de la part des chercheurs. Plusieurs études ont donc été réalisées. Lesquels ont permis de comprendre que le variant anglais a une « transmissibilité accrue ». Il se transmet rapidement et est virulent chez les jeunes comme chez les vieux. Boris Johnson a soulevé qu’il y avait une possibilité pour que le B.1.1.7 soit létal. Une étude prépubliée le 13 mars 2021 par les scientifiques du London School of Hygiene & Tropical Medicine, s’est axée sur cette hypothèse. Selon les résultats de cette étude, le variant anglais serait bel et bien létal et il l’est plus que la souche originelle du SARS-CoV-2. Bien que ce soit des résultats basés sur les données statistiques, la communauté scientifique ne l’a pas encore relue. Les conclusions sont donc susceptibles de changer à tout moment.
Il faut retenir que le variant anglais tue sûrement plus que le D614G.